SIHANOUKVILLE
- Adèle & Matthieu
- 26 janv. 2018
- 2 min de lecture
Sihanoukville, rebaptisée en 1958 en l'honneur de l’ancien roi Sihanouk, est le seul port maritime du pays. La ville connaît un développement touristique impressionnant, et quelque peu anarchique. Des dizaines et des dizaines d’hôtels de luxe et de resorts sont en construction, la plupart financés par des investisseurs chinois.
La ville se découpe en 3 parties distinctes : le centre ville, les plages des grands hôtels de part et d’autre, et le quartier Otres Beach plus éloigné. Nous logions dans ce dernier, plus routard et où les plages sont encore vierges de toute construction.

Le minibus en provenance de Kep nous déposa au port. Nous avons pris un tuk tuk pour nous rendre directement au consulat du Vietnam, afin d’effectuer une demande de visa pour notre prochaine destination. Le Vietnam possède un système de « E visa », toutefois les postes frontières autorisés sont limités et ne correspondent à l’itinéraire que nous envisageons. De plus, les séjours de moins de 15 jours sont exemptés de visa, mais nous prévoyons d’y séjourner 30 jours.
Nous louons ensuite un scooter pour nous rendre à Otres Beach. Notre hôtel est un peu reculé, au calme. Nous logeons dans un bungalow au bord de la mangrove. Le cadre est très sympa.

Nous passerons l’après midi sur une plage de pins et de sable blanc pratiquement déserte.



Le lendemain est nuageux. Nous profitons quand même de la plage avant d’aller récupérer nos visas. Nous retournons à Sihanoukville où nous passerons la nuit, car nous partons tôt le lendemain matin.
Sihanoukville nous aura laissé une drôle d’impression. La ville est un immense chantier : routes, hôtels, casinos sont en travaux pour préparer l’afflux de touristes. Elle devient un terrain ouvert aux promoteurs étrangers qui construisent sans véritable plan d’urbanisme.


Cette ville « inachevée » est déjà très touristique et la plus grosse station balnéaire du Cambodge.
Nous quittons sans regret Sihanoukville pour Kratie, au nord-est du pays, sur les rives du Mékong.
Notre « pick up » vient nous chercher à l’hôtel pour nous emmener au bus. En le voyant arriver, nous nous demandons comment nous allons réussir à monter sur son petit scooter, à 3 avec nos 2 backpacks. Notre chauffeur, pas du tout inquiet lui, installe nos sacs devant et nous invite à monter. On rigole, lui aussi, et on embarque. Nous en avons fait rire plus d’un sur la route avec notre chargement !

Nous arrivons à la station de bus, nous déchargeons le scooter, nous montrons nos tickets et là nous apprenons que nous sommes à la mauvaise station de bus. C’est reparti pour un tour ! Nous nous arrêterons quand même à 2 stations de bus avant de trouver la bonne. Notre chauffeur nous aura bien fait rigoler de bon matin !
Notre bus mettra 7h pour rallier Phnom Penh. Dans la capitale, on nous emmènera en tuk tuk à notre minibus. Nous attendrons 1h le temps que le minibus soit « suffisamment chargé » : 14 personnes, des bagages, des cartons un peu partout et un scooter à l’arrière.

Nous partons ensuite pour Kratie et arriverons à 21h. Cette journée de transport fut décidément épique !
Adèle & Matthieu
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