Pokhara bénéficie d’un cadre exceptionnel. Elle est bordée par un lac, le « Phewa Tal » avec en toile de fond le massif des Annapurnas et le célèbre Machhaphuchhare, une montagne vierge car sacrée (il serait la demeure du Dieu Shiva selon l'hindouisme).
En raison de ce panorama magnifique, nous l’avons surnommé le « Annecy népalais ». L’ambiance y est décontractée, reposante…c’est un peu « la dolce vita ».
Pokhara est le point de départ des treks dans le massif des Annapurnas, aussi le tourisme y est très développé. Beaucoup de restaurants servent des plats occidentaux, il y a beaucoup de magasins de souvenirs et également des magasins d’équipements qui vendent polaires, pantalons, gants, bonnets, sacs à dos, sacs de couchage… tous de la marque Northface (#contrefaçon).
Etant donné que nous sommes partis pour plusieurs mois et que le Népal est la seule étape « froide », nous n’avions emporté qu’un sac de couchage léger. Ici nous avons eu l’embarras du choix pour nous équiper en grosses chaussettes, gants, bonnets et pour louer un gros sac de couchage (qui d’ailleurs nous aura été bien utile en altitude).
Nous logions à Lakeside, le quartier au bord du lac (comme son nom l’indique) où séjournent la majorité des touristes. Nous avons adopté un rythme nonchalant, à profiter de promenades sur les rives, d’une balade en barque, de festins dans les restaurants et de bonnes bières ou cocktails dans les nombreux bars.
Nous nous sommes baladés jusqu’à la pagode de la paix qui permet une belle vue sur le lac et la ville. La pagode blanche a été construite par des moines boudhistes pour promouvoir la paix dans le monde. Le boudhisme prônant la tolérance et la non violence.
Pokhara nous a permis de préparer notre trek (acheter une carte, préciser l'itinéraire, etc...) et d’obtenir notre autorisation pour entrer dans le parc national et notre permis de trekkeur, obligatoires.
Nous quittons désormais la ville pour les montagnes et atteindre le camp de base du massif des Annapurnas à 4100 m d’altitude.
Adèle & Matthieu
