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TREK AUX LACS DE GOSAINKUNDA

  • Adèle & Matthieu
  • 22 nov. 2017
  • 4 min de lecture

Après 9h de bus au départ de Katmandou, nous atteignons le point de départ de notre deuxième trek : le village de Dunche dans le massif du Langtang au nord de la capitale. 120km en 9h car de nombreuses portions de route sont en travaux. En effet cette région a été très touchée par les séismes de 2015. Nous le constaterons pendant notre trek : des villages et des logdes ont été complètement détruits, des pierriers gisent un peu partout, les sentiers sont parsemés de rochers.

Sur la route nous croisons plusieurs postes de garde. Le bus est fouillé par des militaires afin de vérifier que l’on ne transporte pas d’armes. La frontière tibétaine est à quelques dizaines de kilomètres seulement…


Ce trek dans le parc national du Langtang mène aux 7 lacs de Gosainkunda. L’un d’eux est sacré par les bouddhistes et les hindous car selon la légende, il aurait été créé par le trident de Shiva après qu’il ait bu du poison, en voulant étancher sa soif. Ce lac fait l’objet d’un pèlerinage au mois de juillet.


Quelques chiffres sur notre trek


Durée : 5 jours

Nombre de kilomètres parcourus : 88 km

Altitude maximale : 4 610 m

Dénivelé positif cumulé : environ 4000 m


Ce trek est beaucoup moins fréquenté que l’Annapurna ou l’Everest. Il est plus court que notre trek précédent mais plus escarpé.


Les paysages diffèrent également : nous grimpons 2000m de dénivelé le 1er jour à travers une forêt de pins.


Nous atteignons Laurebina à 3900m où nous passerons la nuit. Le panorama est spectaculaire sur plusieurs sommets : le Ganesh Himal, le Manaslu et au loin les Annapurnas.

Nous apercevons également le Tibet, plus aride, avec un aéroport chinois en construction. Dans cette région, tous les produits manufacturés viennent de Chine (dans une moindre mesure, d’Inde). L’influence de la Chine est perceptible et croissante : ils construisent des routes, des infrastructures…Le Népal, coincé entre l’Inde et la Chine, est un véritable enjeu stratégique par sa position géographique et ses ressources en eau.


Le 2ème jour est moins intense que le 1er car nous rejoignons Gosainkunda à 4380m, soit 500m de dénivelé supplémentaire. Nous avons voulu limiter l’ascension afin de se prémunir du mal des montagnes. Adèle a déjà eu des symptômes au Kirghizistan quand nous avions atteint 3900m et au Trek des Annapurnas à 4100m : maux de tête, souffle court, fatigue, quelques vertiges…


Nous avons donc limité notre effort pour nous acclimater à l’altitude. Nous sommes montés sans difficulté, même si Adèle a eu des maux de tête à l’arrivée.

Comme nous sommes arrivés tôt, vers 10h, nous en avons profité pour faire le tour du lac et Matthieu pour monter sur une arrête et prendre quelques clichés.

Des yaks sont arrivés à notre lodge dans l’après-midi. Belle surprise que de rencontrer ces animaux « exotiques » ! Au plus grand plaisir d’Adèle ! A ce propos, nous vous conseillons de regarder le film « Himalaya, l’enfance d’un chef » si vous voulez vous plonger dans l’univers himalayen.

Objectif du 3ème jour : atteindre l’altitude de 4610 m, soit à priori le point le plus haut de notre voyage en Asie !


L’acclimatation a bien fonctionné pour Adèle, car la montée se passe bien (hormis un mal de ventre dû à des troubles intestinaux…hum). A cette altitude, le taux d’oxygène atteint 57% par rapport à celui du niveau de la mer. Le mal des montagnes, dû à la carence en oxygène, est un syndrome à prendre très au sérieux. Il peut concerner n’importe qui, peu importe sa condition physique ou son état de santé.


Nous grimpons seuls dans la neige, à 4600m, entourés des plus hauts sommets du monde...le bonheur.

Après les photos, c’est reparti pour la descente dans la vallée d’Helambu (et les montées, sinon ce serait trop facile !).


Nous avons dormi à 3600m au milieu des nuages.

Le lendemain fut sportif car nous avons parcouru 31km et près de 2000m de dénivelé négatif… nos jambes s’en souviennent ! Enfin le dernier jour nous avons regagné la vallée de Katmandou par un long escalier (encore 1000m de descente). Nous avons pris le bus pendant 1h30 afin de regagner notre guest house à Katmandou et prendre une bonne douche et un bon repas.

Ce trek marque la fin de notre séjour de plus de 3 semaines au Népal.


Nous avons profité encore 2 jours des bonnes adresses de Katmandou. Nous avons entre autres mangé dans un restaurant typiquement newari (ethnie népalaise) en dehors de Thamel (nous étions les seuls touristes et le menu n’était pas en anglais, chose rare ici). Le newari dal est un plat composé de riz battu (très étonnant, cela ressemble un peu à des flocons d'avoine), de viande de buffle, d’haricots grillés, de papad (fine galette de lentilles) et de curry de pommes de terre. Délicieux, bien que la viande de buffle ait un goût très spécial.

A Katmandou nous avons également goûté au fromage de yaks. Verdict : bon, mais pas autant que nos fromages français !


Le Népal nous aura beaucoup plu et nous reviendrons sans aucun doute pour gravir d’autres montagnes, encore plus hautes et plus éloignées des sentiers touristiques !


Toutefois nous poursuivons notre périple par notre 3ème destination : le Myanmar. On a hâte !


Adèle & Matthieu


 
 
 

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