Nous avons relié Pokhara à Katmandou en bus car il n’existe pas de ligne de train au Népal. Nous avons roulé 9h pour seulement 170 km…assez révélateur de l’état des routes ! Cet axe qui relie les 2 plus grandes villes du pays a seulement été construit de 1967 à 1974.
Le Népal comple plus de 30 millions d’habitants, dont environ 4 millions dans la vallée de Katmandou. Elle se situe dans une cuvette à 1300 m d’altitude. Avec ses vieux véhicules très polluants, ses routes poussiéreuses et non goudronnées, la ville est une des plus polluées du monde. On croise beaucoup de népalais portant des masques.
Avec sa démographie grandissante et une pollution de l’air et des eaux (la rivière Bagmati est un lit de plastique) dramatique, Katmandou doit faire face à d’autres problématiques.

Elle a été très touchée par les séismes de 2015, notamment le Durbar Square, classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Plusieurs temples ont été rasés, d’autres partiellement. Durbar Square reste cependant le cœur symbolique et religieux de la ville.


Le Kumari Ghat a résisté. Il s’agit de la maison où demeure la Kumari, la dernière Déesse vivante au monde. Vous en avez peut-être entendu parler récemment dans les journaux, la nouvelle Kumari a pris ses fonctions fin octobre. La Kumari est une fille choisie à l’âge de 3-4 ans, qui restera Déesse jusqu’à sa puberté. Depuis le XVIIème siècle, tous les rois du Népal, et maintenant le président, viennent s’incliner devant la Kumari tous les ans.
Nous nous sommes baladés dans les ruelles, où l’on découvre par hasard au détour des rues d’innombrables temples bouddhiques et hindous. 80% des népalais sont hindous, les bouddhistes ne représentant que 9% de la population , en majorité tibétaine.
Le quartier autour de Durbar Square est très animé par les marchés, les boutiques diverses et variées.


Nous résidions dans une guest house à proximité de Thamel, le quartier touristique. Dans ce quartier, à l’image de Lakeside à Pokhara, on y trouve des magasins d’équipements de trekking, des agences de voyage, des magasins de souvenirs, des restaurants et des bars.
Après plusieurs jours dans les montagnes à manger des dal bhat, des nouilles et boire du thé, nous avons pris plaisir à manger des plats « occidentaux » à Thamel. Tous les restaurants servent des burgers, des pizzas, des frites etc...
Nous avons marché jusqu’au temple bouddhique Swayambunath sur une colline, aussi appelée temple des singes eu égard aux nombreux singes qui résident là et qui tentent sournoisement de voler les casse-croûtes des touristes. Nous avons profité d’une belle vue sur la capitale, toutefois couverte d’un voile de brume (ou de pollution ?).


Nous nous sommes accordés une pause sieste et lecture dans le jardin des rêves, un joli jardin néoclassique proche du centre ville.
Après avoir fait nos permis de trekking et nos permis d’entrée dans les parcs nationaux, obligatoires, nous avons fait une excursion en bus à Bodhnath pour admirer la plus grande stupa d’Asie. Elle est impressionnante par sa taille : une centaine de mètres de circonférence. Elle est un haut lieu de pèlerinage bouddhique. A ce titre, nous avons croisé des lamas qui longent le stupa dans le sens des aiguilles d’une montre et qui font rouler les moulins de prières. Beaucoup de tibétains se sont réfugiés à Bodhnath qui dénombre plusieurs monastères.


Nous repartons comme prévu dans les montagnes pour 5 jours de trek, à la découverte du massif du Langtang, au nord de la vallée de Katmandou.

Adèle & Matthieu